La guerre commence...

Le dragon avait un semblant de sourire aux levres, sa chère et tendre n'écoutait qu'as moitié, pensant connaitre sa nature, il dirait quelle pensait à tout ce sang à verser, mais elle sera probablement déçue, du sang noir sans aucun gout. Il devait l'avouer, le sang lui aussi il aimait sa, c'était un dragon et quand il avait dévoré un animal ou beaucoupl plus rarement quelqu'un, il avait été bon de sentir s'écouler dans sa gorge ce liquide chaud.
Puis il s'adressa à Belar.

-Bien, en prenant un peu de repos pour les soldats, nous devrons arriver de nuit dans trois jours, vous contournerez alors l'armée ennemie par le nord et rentrerez par la poterne Nord, on vous y attendra et on vous placera sur les remparts. Vous pouvez profiter de votre cousin en attendant.

Il attendit que les trois hommes soient partis avant de se tourner ànouveaux vers Akasha qui lui avait posé une question d'ordre stratégique.

- N'oublions pas à qui nous avons à faire. Les treoupres enenmies n'auront aucun interet a longer la rivière quand on sait que le plus facile serrait d'avoir le chateau par la grande porte ou en utilisant des échelles. nous devrions les mettrers en déroute en une charge, et les trolls...

-On s'en occupe!

-Oui, deux bataillons, Berg tu iras au nord, et tu sera a la tete de dix bataillons. et je prendrais la tête du second qui atatquera de face. et j'aimerais que vous veniez avec moi, fit il en tournant la tete vers Akasha.

Un homme arriva à cheval. Il avait une grande cape de voyage et la capuche de cette dernière était rabattue sur sa tête.
Il avait l'air fatigué mais déterminé.
Il se dirigea vers l'homme le plus proche de lui et semblait savoir qui cet personne était.
"J'ai une lettre pour toi, Torak."
Il lui tendit un bout de parchemin usé par le temps.
Voici ce qui y était écrit :

"Cher Torak,

J'espère que le porteur de la lettre t' aura trouvé à temps. C'est le meilleurs en la matière.... Je serais bref : Si tu t'aventures dans cette guerre, tu n'en sortira pas vivant ou si par miracle tu résistes, tu seras condamné à combattre éternellement pour une cause qui ne trouveras pas de fin.
Ton ami.
Takeo"

Il attendit ensuite la suite des évènements....

Je parlais tranquilement avec mon cousin et Belor, quand je vis un homme, encapuchoné, arriva vers nous, m'appela par mon nom et me remis une lettre. Je lut alors ce qui y était marquée:

"Cher Torak,

J'espère que le porteur de la lettre t' aura trouvé à temps. C'est le meilleurs en la matière.... Je serais bref : Si tu t'aventures dans cette guerre, tu n'en sortira pas vivant ou si par miracle tu résistes, tu seras condamné à combattre éternellement pour une cause qui ne trouveras pas de fin.
Ton ami.
Takeo"

La signature me frappa... Takeo était donc encore en vie!? Comment cela était-il possible? Je l'avais vu se sacrifier au Château de Commandement.

Je me tournais alors vers et le regardais, méfiant et songeur à la fois. Puis j'envoyais alors un message télépathique à Imrahil et Akasha.

*Seigneur, ma Reine. Un homme étrange viens de me donner une lettre, pour le moins, intriguante. Elle est signée par un homme que nous connaissons très bien: le Shendaï Takeo.*

Je leur laissais un moment de réflexion et reprit:

*Dois-je vous amener la lettre et son porteur?*

Le dragon était en conversation avec Berganon quand le message de Torak lui parvint. Il était assez confus, le chevalier ne devait pas maitriser ce don depuis longtemps. Puis il parla d'une lettre signée Takéo. Deux solutions s'offraient dans l'esprit du colosse: soit Takéo n'était pas vraiment mort, mais c'était peu probable, le tourbillon magique dégageait une puissance fénoménale, ou alors, Takéo avait écris cette lettre avant sa mort...

*Ammenez moi cet étranger poing liés. Non, finalement gardez le avec vous, soutirez lui un maximum d'informations et maintenez ce lien, je veux entendre ce que vous entendez. Et dites moi ce que contient cette lettre, et si vous y arrivez, et j'imagine que votre père vous indiquera la marche à suivre, montrez nous cette lettre.*

D'ou est-ce que cet étranger tenait cette lettre, comment avait il peu choisir Torak pour lui la remettre, ou lui avait il remis au hasard. Coïncidence? Le dragon en doutait, c'était trop facile de croire au hasard.

Je me tournais alors vers l'étranger tout en essayant de maintenir le lien avec Imarhil, chose difficile pour moi.

*Bon Torak, vu les circonstances je vais maintenir le lien télépathique qui est présent entre toi et Imrahil. Lis la lettre et ensuite, occupe toi plutôt de notre nouveau venu.*

Je regardais la lettre et la lut alors mentalement à Imrahil:

*"Cher Torak,

J'espère que le porteur de la lettre t' aura trouvé à temps. C'est le meilleurs en la matière.... Je serais bref : Si tu t'aventures dans cette guerre, tu n'en sortira pas vivant ou si par miracle tu résistes, tu seras condamné à combattre éternellement pour une cause qui ne trouveras pas de fin.
Ton ami.
Takeo" *

Ayant finis la lecture, je fixais droit dans les yeux l'étranger et lui demandais:

-Tout d'abord, bienvenue à vous étranger. Puis-je connaître votre nom? Et comment connaissez vous Takeo?

L'homme sourit a Torak puis lui répondit d'une voix clair mais forte:

"Je suis Silk. Et j'ai connu Takeo il y a 6 ans de cela, lors d'une ... petite livraison spéciale... Nous avons vite sympatisé et un jour il s'était mis à observé les oiseaux.
Il m'avait ensuite confié cette lettre et il m'avait décrit où, qui et comment je devais la remettre (il désigne la lettre)"

Silk mit son cheval au même pas que celui de Torak et lui tendit la main :

"Il ma également dit que vous étiez un grand guerrier... il vous aimez beaucoup... sans vous connaître.... tout du moins pas vraiment...."

J'écoutais alors ce dénommé Silk, attentivement. Il avait donc connus Takeo, le Shendaï. Silk me confirma alors involontairement que Takeo était bien mort. La lettre avait été écrite avant sa mort. Je sentais mon père tenter de maintenir le contact entre Imrahil et moi, pendant ma conversation avec Silk. Puis Il finit en me déclarant que Takeo me considérait comme un grand guerrier, je déclarais alors à mon tour:

-Lui aussi était un grand guerrier, à la fois brave et sage...

Je déclarais alors à Imrahil:

*Seigneur, serait-il bon de laisser ce Silk nous accompagnez jusqu'à Argent?*

Silk se rendit compte que beaucoup de monde commencer à s'interesser à lui et que quelques gardes s'approché derrière lui avec leur épées sortis :

"Dites si ça ne vous dérange pas, j'aimerai resté assez libre de mes eventuel mouvement..."

Il vit ensuite un femme sur un magnifique destrier :

"Mes hommages Madames, fit-il avec une inclinaison de la tête"

Il observa ensuite les alentours et questionna Torak :

"Où allons-nous ? C'est pas que je suis fatigué mais j'ai passé 3 jours à chevaucher vers le soleil levant sans être sur de vous trouver... Alors j'aimerais connaître au moins le prochain lieu où vous vous arrêtez... Si ce n'est pas trop vous demander..."

Le dragon eut un reniflement dédaigneux, comment n'avait il pu remarquer les deux immenses dragons qui encadraient la reine? Il ne pouvait etre aveugle à ce point. Cet homme l'importait peu, et il y avait un moyen de s'en débarasser sans éffusions de sang. La tete du dragon se retourna vivement en direction du cavalier qui n'eut même pas le temps d'etre surpris. Le crix effroyable sortit de cette caverne hérissée de crocs, un rugissement terrible a en briser une montagne, les soldats, ayant déjà entendu ce cri effroyable en combattant aux côtés du dragon ne sursautèrent qu'a moitié, mais le cheval de l'inconnu lui se cabra et partit à tombeau ouvert dans les bois, emportant avec lui son cavalier.

-Désolé pour ce petit intermède, fit Imrahil à l'adresse d'Akasha, je n'ai pas le temps de m'occuper de broutilles, si il revient, les généraux sauront quoi en faire. Ence qui concene le campement... Eh bien nous nous arreterons au lever de la lune et repartirons à l'aube, puis nous chevaucherons bride abattue vers votre château, encore quelques heures d'escale et nous approcherons a vitesse réduite de la cible, pour arriver tout frais pour la bataille.

Le cheval de Silk partit au triple galop. Ce dernier eut tout juste le temps de s'accrocher à la selle avant qu'il ne tombe.
Le cheval se dirigea vers des arbres et Silk y vit un échappatoire :
Il se mit debout sur sa selle, sauta en l'air et s'agrippa à une branche. Il se balanca ensuite un peu et s'élanca sur une autre branche plus basse où il atterrit sans difficultés. Il s'assit ensuite et poussa un long sifflement. Son cheval s'arrêta net et fit demi-tour. Il descendit de l'arbre remonta sur sa monture et repartit vers Torak (avec qui il discutait) en s'écriant :

"Takeo (sans accent) m'avait prévenu ! Teïr est très susceptible vis à vis du protocole... Mais ne vous inquiété pas, j'allais vous présenter mes respects.
Seulement, quand on est un gentleman, on commence par les dames... Mes respects Sieur Imrahil ! Comment vous portez vous? "

Quand il eut rattrapé l'armée, il s'adressa à Torak :

"Dis moi, où allons nous ? Car Takeo m'a demandé de vous accompagner jusqu'à votre prochaine étape..."

Il regarda ensuite fixement Imrahil :

"Par tout les moyens....règlementaire"

Silk regarda son nouveau vêtement puis éclata de rire :

"Sais tu que tu viens d'emprisoné un homme d'église mon frère?"

Comme par enchantement une voix s'éleva du néant :

"Qui ose retenir mon prètre?"
Silk prit alors la parole :

"Ce n'est rien Divine Maîtresse. Mon ami ne connaissait pas ton existance..."

"Alors explique lui !"
SIlk se tpourna vers Imrahil :

"Tu viens de faire prisonnier le Prètre Colona, Fidèle de la Déesse Razia, Grande Protectrice des Voleurs et de la liberté de mouvement."

"Libérez mon fidèle !"

"Alors ?"

J'assistai alors à tous les "supplices" que faisait Imrahil à ce Silk, je fus alors surpris qu'après le gros rugissement du dragon, il réussis à revenir et à nous parler comme si rien ne s'était passé. Puis lorsqu'il invoqua sa déesse, les deux dragons passèrent aux choses sérieuses. Ils prirent formes humaines puis d'un seul coup le ciel s'obscurcit, et un tourbillon de nuages noirs se forma, un immense dragon multicolore en sortit, suivit par une femme brune. Il faut dire que sur le coup, je fus étonné et surpris à la fois.

*T'inquiètes, fiston, regarde comme Berganon est heureux, c'est lui qui est en train de nous projeter à tous cette illusion. Il est très fort dans cette matière, tu verras par la suite que pour massacrer de l'orc et du gobelin, il est doué aussi.
Bon regarde bien la suite, ça va être assez comique.*

Quelques secondes passèrent, le dragon multicolore s'adressa à la femme...Puis ils disparurent.
Imrahil ressera l'étreinte sur Silk puis un chevalier l'assoma, le descenda de son cheval et le déposa au pied d'un arbre.
Nous reprîmes alors notre route. Les heures passèrent, le soleil descendait peu à peu dans le ciel puis la nuit fit son apparition.
Nous nous arrêtâmes donc bivouaquer, non loin du château d'Argent.
Les chevaliers sortirent alors un peu de nourriture de leur paquetage. Puis Imrahil s'adressa à moi et à la Reine Akasha:

-Torak, veuillez tenir compagnie à la reine pendant notre absence, Berganon et moi allons chasser.

J'aquiescait d'un hochement de tête. Imrahil s'inclina devant Akasha, puis reprit sa forme draconnienne et prit son envol, suivit par son cousin qui avait fait de même.

Je me tournais alors vers Akasha, quelque peu intimider par le seul fait d'être seul avec ma Reine. Mais cette intimidation partit car en face de moi se trouvait, pour moi, plus qu'une reine, elle était aussi mon amie. Je lui déclarais donc:

-Quel sera le programme de la journée de demain, ma Reine?

Silk se réveilla quelques heures plus tard avec un bon mal de crane.

"Aïe.... Oh.... Ma tête ! Bon.... Tout se passe comme prévu... sauf la violence du coup...."

Il se leva, se dirigea vers la forêt et en ressortit avec un magnifique étalon noir.

"Heureusement que Takeo avait tout prévu..."

Il se tourna ensuite vers les traces laissées par l'armée d'Imrahil, haussa les épaules et fit demi tour.

"Pas le temps de m'occupé de ça. J'irais plus tard... En tout cas, le coup de la voix de la Déesse à pas mal marché... Vive les ventriloques !"

Le cavalier s'éloigna calmement du lieu de sa "semi-détention"...

(HJ : Merci de ne pas effacer ce post. Je me casse un point c'est tout ! )

Je me tournais alors vers ma Reine, gardienne de la Flamme Eternelle, son regard était flamboyant, on y lisait toute la haine qu'elle avait contre le général Jacen, qui avait osé attaquer son royaume.
Mais dans ce regard ne se lisait pas que la haine, il y avait aussi de l'amour, cette amour si immense qu'elle portait pour Imrahil.
Je me rendis compte alors que cette haine et cet amour, pourtant deux sentiments totalement opposés, composaient la puissance de cette Reine.

Puis revenant à mes esprits, je lui déclarais donc:

-Ma Reine, je voudrais partir en reconnaissance, voir s'il n'y a pas des petits groupes d'ennemis embusqués. Je serais de retour d'ici deux heures si tout se passe bien.

J'en profitais alors pour lancer un message télépathique à Imrahil:

*Seigneur je vous préviens que je risque de quitter le camp quelques heures. Sinon avez vous repérez quelque chose de suspect pendant votre partie de chasse avec votre cousin?*

La Reine sourit à Torak , elle n'allait pas l'empêcher de prendre toutes les précautions pour sa sécurité et celle du camp . Akasha détourna son regard pour voir cette armée prendre quelques temps de repos . Tous devaient être epuisés par la chevauchée mais ils devraient surpasser ces maux pour reprendre , demain , le chemin du combat.

-" Fais comme tu l'entends , mon ami , mais reviens moi vite ..."

Répondit-elle enfin à Torak alors qu'elle avait déjà prit un peu de recul pour aller vers les soldats qui montaient sa tente pourpre ... Elle était la seule de cette couleur . Dans un sens c'était trés dangereux . Reconnaitre aussi facilement où dormait la Reine pouvait être du suicide ... Mais qui oserait s'en prendre à celle qui detient le coeur du plus grand des dragons ? Akasha s'empara d'une des corde pour se mettre à tirer en compagnie des siens . Elle tira sur la corde pour monter le morceau de bois qui tiendrait le tout ... Bientôt il fallut stabilisé le tout alors que d'autres virent planter quelques pieux à la base de la toile ...

-" C'est du bon boulot ."

Soupira Akasha alors qu'elle venait de nouer la corde autour d'un pieux de bois ... A l'interieur , un tapis était déjà dressé ... Un Soldat l'aida à ôter sa cuirasse Entièrement , il la déposa sur un mannequin . La Dame de la Flamme éternelle ne portait plus qu'une légère robe de lin qui fut trés vite recouverte d'une robe de satin rouge de sang . Un Homme de main apporta le diadème de la Reine , elle le remit sur sa toison de feu alors que le mobilier venait d'être installé sous la tente ...

-" Qu'on m'apporte de l'eau chaude ..."

Demanda t'elle alors qu'elle sentait déjà un feu au dehors de sa tente ... Il grandissait pour qu'on puisse y cuir la nouriture et faire bouir de l'eau . La Reine voulait se débardouiller le visage pour paraitre à son avantage devant ses hommes . Elle était leur raison de vivre , il était certain qu'elle devait leur redonner courage et hardiesse .

Je partais donc en direction du Château d'Argent, le seul chemin possible était une petite route de terre traversant une forêt. Après cette forêt se trouvait l'immense plaine où se dressait le magnifique château.
Je m'engageais donc dans cette forêt je n'allais sans doute pas la traverser entièrement, la nuit ne m'en laisserait pas le temps et puis j'étais juste en "mission" de reconnaissance.

Cela faisait bientôt une heure que je marchais, je n'avait rien vue de suspect jusqu'à ce que j'entende un sifflement de flèche, une se planta devant mon pied... Une seconde passa, je courais me cacher derrière un tronc d'arbre. Deux secondes passèrent et une volée de flèche se planta dans le tronc où je m'étais réfugié.

*Fiston! fais attention! Trois gobelins se sont embusqués dans des arbres, tu dois les éliminés un par un.*

Je sortis alors mon couteau de lancer, je dépassais à peine la tête du tronc, une flèche vint se planter devant moi, erreur fatale de la part de l'archer, ayant raté son tir j'eus le temps de voir sa position.
Il venait de bander son arc lorsque mon couteau se planta dans sa poitrine, j'entendis son cris d'agonie et son corps chuter par terre avec violence.
Je courrais alors en direction du corps inerte du gobelin, quelques me suivèrent de près mais, par chance, aucune ne me toucha.
Je récupérait alors mon couteau et prit l'arc et les flèches du gobelin.
Il ne me restait plus que deux gobelins.
Je distinguais nettement le bras d'un gobelins, je bandais mon arc, visais et tirais.
La flèche se planta dans son bras, le gobelins poussa un cris horrible et tomba de l'arbre où il était caché.
Il se trouvait alors sur le chemin de terre, il tenta de se relevé mais blessé gravement lors de sa chute il poussa son dernier soupir.
Le troisième et dernier gobelins parla donc de sa voix enroué:

-Humain, nous...trouver...arrangement! Jetons...armes... loin... et parlons!

Je vis alors le gobelin jeter son arc loin devant lui. Je fus étonné qu'un puisse être assez intelligent pour pouvoir négocier.
Je jetais alors mes armes à mon tour, c'est à dire l'arc et mon couteau, j'avais laisser mon équipement de chevalier au campement.

-Dirigeons vers centre de route et négocions, cria le gobelin, j' avancerais premier.

A ces mots, le gobelins s'avança au centre de la route, je m'avançais à mon tour, avec prudence, avec un mauvais pressentiment, je sentais que le gobelin n'allait pas tenir sa parole.
Je vis juste, lorsque le goblein, se trouva à deux mètre de moi, il se jeta sur moi dégainant un couteau.
Je réagit alors rapidement, je pris son bras armé, et le lui brisait.
Le bruit de craquement étais semblable à un bout de bois épais que l'on brise de toute ses forces.
Le gobelins poussa un cris de douleur et lacha son couteau.
Je lui assenais un coup de pied dans les jambes, ce qui le projeta à terre.
Déchirant les vêtements du cadavre d'une de ces créatures, j'attachais solidement les mains du gobelin blessé.

Je rammassais l'arc et le carquois d'un gobelins mort puis relevait le dernier ligoté.
Je lui annonçait d'une voix calme mais autoritaire:

-Je vais t'emmener à mon campement, arrivé là-bas je te laisserais te faire interroger par ma Reine, tu regretteras alors de m'avoir attaqué en traître. Allez avance et n'oublie pas...Mon arc est dirigé sur toi donc si tu tentes de t'échapper, je n'hésiterais pas à tirer.

Le gobelin et moi avançâmes donc en direction du campement.
Je savais qu'au fond de moi mon comportement n'étais pas trè chevaleresque, si Imrahil m'avait il m'aurais sans doute sermoner mais que peut-on lorsqu'on risque à chaque seconde de mourir?

Une heure s'étais écoulé lorsque j'aperçut le camp, un garde nous aborda alors:

-Qui êtes vous?

-C'est moi, Torak, je ramène un prisonnier.

-Vous pouvez passé, chevalier Torak.

-Appelez la Reine j'ai à lui parler.

Le garde se dirigea donc vers la tente de la Reine.

Je vis donc arriver le garde qui avait prévenu Akasha de mon retour, je lui poussait alors le prisonnier tout en déclarant:

-Tenez le moi au chaud! Il aura besoin de nous parlez.

Le garde attrappa le gobelin et l'amena un peu plus loin dans le camps.
Je déposais l'arc que j'avais volé au gobelin et me dirigeait vers la tente royale.
Je regardais les chevaliers parler des meilleurs moments de leur vie, de leur femme de leurs enfants, certains jouaient à quelques jeux de hasards, d'autres buvaient...
Je regardais cette scène avec un pincement au coeur car nous le savions tous...Certains d'entre nous ne verrais pas le prochain coucher de Soleil, certains ne reverraient plus leur famille.
C'est avec une mine de chien battu par son maître, que j'entrais dans la tente d'Akasha.
Elle était à son bureau, pensif. Je sentais que son humeur était assez proche de la mienne.
Je poussait alors un toussotement pour annoncer ma venue puis je déclarais:

-Ma Reine j'ai découvert une chose importante pendant ma reconnaissance.

Je m'assit alors sur un tabouret et fixais un moment le sol prit de nostalgie, mais elle passa très vite, je ne mourrais pas demain même si Takeo l'as écrit sur le bout de papier que le voleur Silk m'avait donné.
Revenant à mes esprits, je tournais mon regard doré vers Akasha et lui exposait ce que j'avais fait pendant ma reconnaissance dans la forêt:

-Ma Reine, comme vous le savez je suis partis faire une petite excursion dans la forêt, je m'y suis aventuré une petite heure, il n'y avait rien d'alarmant mais je fus attaqué par des archers gobelins embusqués dans les arbres. Ils étaient trois, j'en est tué deux d'entre eux et j'ai ramené le troisième ici, il est en ce moment même surveillé par un chevalier. Je pense que nous devrions l'interroger et savoir s'il n'ya pas d'autre tireurs cachés dans les arbres. S'il y en a, notre traversé de la forêt devra être lente et nos chevaliers devront être prudents.

Je finis donc mon rapport puis attendit, patiemment, les ordres de ma reine.